Le retour des déportés ...
rideau
deportes français
C’est alors que, le 8 avril 1945, les Américains libèrent Buchenwald. Et le 14 avril arrive à Paris. Via la Suisse, un premier convoi de déportées du camp de Ravensbrück, évacuées par la Croix-Rouge internationale au tout début du mois d’avril. Puis, le 21, Dachau est à son tour libéré, et Vaihengen, Bergen-Belsen, Dora, Mauthausen…
retour des deportes français
Il n’y a plus de « mystère des déportés ». Le voile est déchiré. Les soldats alliés, puis le monde entier, par le truchement des actualités cinématographiques et des journaux, découvrent ce qu’est l’enfer concentrationnaire : des hommes et des femmes réduit à l’état de squelette qui croupissent dans d’immondes cloaques, qui agonisent dans l’ordure et l’infection, qui se livrent à des combats à mort pour un croûton de pain.
Ils verront des hommes pleurer parce qu’on leur offre une lucky strike ; ils verront les salles d’expériences médicales et les pourrissoirs, blocks des morts-vivants dont certains ont déjà des vers dans la bouche… Des visions  d’horreur qui jamais ne s’effaceront des mémoires.
liberation de deportes à la fin de la deuxieme guerre mondiale
Il n’est plus question d’accueillir les déportés à la gare d’Orsay. Il faut un centre où les malheureux puissent trouver le gîte et le couvert, le temps de retrouver leur famil-le, leur foyer, le temps de se réadapter, si peu, soit-il, à une vie normale. 
Henry Frenay (à droite) réquisitionne immédiatement l’hôtel Lutetia où un état-major s’était installé.  
Henry Frenay
anecdote
accueil
Accueil
La France libérée